Dimanche 1er août 2010
Météo France a annoncé un temps orageux arrivant par l’ouest pour ce matin, le briefing compétition a donc lieu vers 6h, je déjeune avec Jean Jacques, il me parle de son expérience ULM (pendulaire, paramoteur). La navigation prévue est plus compliquée : porte d’entrée le magnifique pont de Millau, puis un parcours dans les vallées, recherche de 8 églises à trouver dans des villages sur une ligne tracée sur une carte Michelin, à la dernière église 360° puis cap 222° pour intercepter une autre trace, là on doit repérer 6 cimetières à la suite puis 360° puis cap 367° sur 6 km c’est la porte de sortie. Le départ se fait rapidement pour passer avant la mauvaise météo prévue. Toutes les machines sont en l’air à 8h30. Jean Jacques nous donne les trajets sur un plan photocopié, on profite du roulage avant décollage pour préparer rapidement la nav, on déclenche la balise GPS au dessus du pont de Millau et c’est parti pour la NAV, le trajet est magnifique, on a très chaud, mais aujourd’hui il y moins de turbulences, on verra ce soir les résultats. On poursuit notre route vers le Périgord direction Belves St Pardoux. Je connais bien cette piste pour l’avoir foulé avec un Piper Archer II en 1990 avec mon instructrice Valérie Langlois. Elle était interne dans le même hôpital que moi à Paris. Elle totalisait déjà 2500 heures de vol (avion, hélico, voltige…)…Valérie connaissait bien cette piste car quelques années avant à cause d’une météo très mauvaise avait du se vacher dans un terrain au pied de Belves. Elle avait pu redécoller quelques semaines plus tard mais en mettant très peu d’essence, et en retirant les sièges et tout ce qui pouvait alléger la machine ! Nous survolons la piste de Sarlat, nous contactons la fréquence tour Ulm à Belves 122,15, il est 11h, tous les machines sont déjà au sol… il faut se poser au plus vite un mur de cumulonimbus est à quelques kilomètres de la piste, le tonnerre gronde, on voit des éclairs, c’est beau, mais attention danger il faut se poser. Nous sommes en courte finale les grains commencent à tomber, le Dynamic a du mal à ralentir, je me présente trop vite 120 km/h, la machine rebondit je remet les gazs, tour de piste basse altitude trains sorties, la machine est enfin bien ralentie, je me pose sous la pluie, la piste est mouillée, l’ULM s’arrête en glissant un peu (les freins Beringer sont vraiment très efficaces). Nous remontons le taxiway de cette magnifique piste de 800m, tous les Ulm sont attachés au sol car en cas de rafales sous les grains étant légers ils peuvent se retourner. L’accueil est parfait, un BBQ géant est organisé. Nous attendons le briefing météo pour connaître l’heure de départ. Les journalistes du tour (« ulmag.fr » premier magasine en ligne, plus d’un million de connection), « miss météo » Catherine, Sébastien Pérot (vice président) sont partis dans l’hôtel au bord de piste (Superbe Hôtel tenu par l’instructeur de la base, chalets, piscine, c’est très bien tenu) pour profiter de l’accès WiFi. On s’incruste pour envoyer un message et des photos sur le blog. Pendant les quatre heures d’attente je fais la connaissance d’un couple de compétiteur Cyril et Cathy. Ils volent depuis deux ans en pendulaire à Niort. Cyril a été VAT dentiste à Wallis et connais bien Xavier Berge un ami du Samu de Nouméa. Jack Krine le chef pilote du tour (un aviateur de légende) nous régale de ses acrobaties avec son MCR (ULM français de Dyn Aréo) : huits paresseux, tonneaux barriquets…c’est magique. 16h30 redécollage pour la précision d’atterrissage sur une piste ULM au sud de Marmande. Nous remontons la Dordogne pour admirer quelques châteaux. L’atterrissage se fait en douceur, Christian tiens les 3 crans de volets, je pose à 85km/h on est dans les clous. On fait un « touch and go » atterrissage décollage immédiat, direction la côte, il pleut encore, on contourne les grains, le plafond est à 500 pieds, la CTR de Bordeaux Merignac n’est pas loin, on voit décoller un airbus au loin. La remontée du golfe de Gascogne se fait rapidement. On survole la côte landaise, Soulac, l’impressionnante estuaire de la Gironde bien gardé par un phare à son entrée, le marais Poitevin, St Pierre d’Oléron et ses marais salans, l’Ile de Ré, les Sables d’Olonnes, le pont de St Nazaire. On passe sur la fréquence de la Baule et là surprise j’entends la voix de Popoff sur la fréquence! Salut Popoff… c’est toi marco… nous sommes au dessus d’un bateau rouge près de Pornichet. Popof nous rejoint avec son cirrus SR 22 et nous double, survol de la magique baie de la baule, Laurent est aussi là avec son avion de légende le Chipmunk, de 1947 il nous rejoint pour faire un vol en formation, quel bonheur, il fait très beau, on est bien. On dîne avec les copains aviateurs à la Villa (excellent restaurant de la Baule). On s’endort chez Popof et Virginie avec toutes ces images incroyables.
lundi 2 août 2010
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