vendredi 27 août 2010
CLASSE DE CM2 DE MAITRESSE SONIA
La magie du tour ne s'arrête pas, nos deux pilotes et le pti cagou ont eu le plaisir de raconter leur tour aux élèves de CM2 de maitresse Sonia Pomelet à Suzanne Rusier, les élèves ont été très intéressés par cette aventure, ils ont fait un cahier, se sont connectés sur le blog, ils ont posé de nombreuses questions, Emma et Fabian sont même passés au tableau pour calculer l'autonomie du dynamic: une division et une multiplication ont permis de calculer le rayon d'action du dynamic: avec 100 litres de carburant il peut parcourir 1440kms! Chistian a raconté l'histoire du pti'cagou voltigeur et marc a dessiné une carte de france pour montrer les différentes escales, les anciens pilotes (vieilles tiges) ont été évoqués: Paul Klein récemment disparu qui a relié Nouméa à Paris en 1939 (on a beaucoup pensé à lui pendant le tour), Blériot qui a traversé la manche il y a 101 ans, Charles Lindberg (qui a traversé l'atlantique en 1927)...on s'est quitté en faisant une photo souvenir bien animée
samedi 14 août 2010
Texte complet du Tour ULM
Vous pouvez télécharger le texte du blog sur ce site (texte et photo format Word)
http://dl.free.fr/pSHxYvEYd
http://dl.free.fr/pSHxYvEYd
Spirit Of Nouméa le retour
Quelle magnifique aventure humaine! 50 h de vol, 8000km, 750 litres d’essence, beaucoup de rencontre, A bientôt pour Le Paris Nouméa en Dynamic (2011)
Un grand merci à :
A Paul Klein qui nous a quitté et qui continue de nous faire rêver
Marie Eve Delatte pour la communication et les T Shirts
Pépito « Phodiscount » pour les Stickers « Spirit of Nouméa » et les cartes de Visite
Jean Yves Pichereau pour sa machine et son accueil légendaire
Popoff pour son omniprésence, ses vols en formation en SR 22, ses balades en Méhari à la Baule
Virginie pour la formidable soirée à la Baule et pour lla voltige de Pti’cagou dans sa machine à laver
A Jacques Blanchard (Pilote en retraite) pour le lâcher machine à Alençon et pour nous avoir fait découvrir sa région
Gérard Maurel : tu nous as donné goût au tour de France en 2007
Laurent (Pilote Air France) dit le chinois pour ses vols en formation avec son chipmunk
RFO Gonzague de La Bourdonnay, Claude Lindor, Eric, Jean Pierre (RFO paris) et Gaëlle
la classe de CM2 de Maîtresse Sonia Pommelet (Suzanne Rusier) et Emma ma fille
A la bande de copain de la FFPLUM, A Jack Krine chef pilote pour la voltige à Nangis, Dominique Méreuze : ton charisme impose le respect, tes interventions sont toujours justes, Yvette Méreuze : ta gentilesse ne défaillit pas, Sébastien Pérot : merci pour ta communication, Alain Blasquez :bravo pour le vil en patrouille à Nangis, Pierre Pouches et Gérard Rayssac : merci pour le ralenti et la synchro, Marine Claude : tu nous as fait baliser avec tes gps !), Jean Jacques Montel : merci pour notre inscription et bravo pour la compétition, à bientôt à Nouméa et Laurent Le Bihan, Daniel et Marie Claire Dumont : quelle patience au PA), Catherine Van De Velde : ta météo était excellente, Philippe Tisserand : le paparazzi du tour !, Louis Collardeau : quelle patience avec les jeunes, Michel Ruaux, Nadine Régnier, Dominique Cervo :1-2-3 partez, bravo pour les départs, Jacky et Fabien : l’essence même du tour, Patrick Varet : merci pour les kilos en plus, Philippe Duhen et Micheline Corneille : bravo la logistique, Bernard Raymann :vols adaptés, Anne Marie Le Dorze et à tous les bénévoles du tour qui œuvrent chaque année pour que ce tour soit une réussite
Miguel qui a monté ce merveilleux site « Ulmag.fr » une référence, merci de relayer nos futurs projets
Pierre Cormi de finesse max pour les conseils et les réglages du GPS
Remi Gayot journaliste pour son accueil à Couhé Vérac
A Robert Gaudinat : ancien calédonien, merci pour ton accueil
Garavia pour nous garder notre Coyotte à Magenta et nous permettre de nous entraîner
Gilles Clisson et Laurent Borsier d’Europilot sur Zéphir on a bien rigolé ensemble, longue vie à Europilot
Ma famille pour leur soutien et leur accueil chaleureux à Fayence
A Florence mon épouse pour me laisser vivre cette aventure et à mes deux enfants Nicolas 13 ans et Emma 10 ans futurs pilotes !
Et surtout à Anthony, son frère, Claude et Sylvie de Roman sur Isère
Un grand merci à :
A Paul Klein qui nous a quitté et qui continue de nous faire rêver
Marie Eve Delatte pour la communication et les T Shirts
Pépito « Phodiscount » pour les Stickers « Spirit of Nouméa » et les cartes de Visite
Jean Yves Pichereau pour sa machine et son accueil légendaire
Popoff pour son omniprésence, ses vols en formation en SR 22, ses balades en Méhari à la Baule
Virginie pour la formidable soirée à la Baule et pour lla voltige de Pti’cagou dans sa machine à laver
A Jacques Blanchard (Pilote en retraite) pour le lâcher machine à Alençon et pour nous avoir fait découvrir sa région
Gérard Maurel : tu nous as donné goût au tour de France en 2007
Laurent (Pilote Air France) dit le chinois pour ses vols en formation avec son chipmunk
RFO Gonzague de La Bourdonnay, Claude Lindor, Eric, Jean Pierre (RFO paris) et Gaëlle
la classe de CM2 de Maîtresse Sonia Pommelet (Suzanne Rusier) et Emma ma fille
A la bande de copain de la FFPLUM, A Jack Krine chef pilote pour la voltige à Nangis, Dominique Méreuze : ton charisme impose le respect, tes interventions sont toujours justes, Yvette Méreuze : ta gentilesse ne défaillit pas, Sébastien Pérot : merci pour ta communication, Alain Blasquez :bravo pour le vil en patrouille à Nangis, Pierre Pouches et Gérard Rayssac : merci pour le ralenti et la synchro, Marine Claude : tu nous as fait baliser avec tes gps !), Jean Jacques Montel : merci pour notre inscription et bravo pour la compétition, à bientôt à Nouméa et Laurent Le Bihan, Daniel et Marie Claire Dumont : quelle patience au PA), Catherine Van De Velde : ta météo était excellente, Philippe Tisserand : le paparazzi du tour !, Louis Collardeau : quelle patience avec les jeunes, Michel Ruaux, Nadine Régnier, Dominique Cervo :1-2-3 partez, bravo pour les départs, Jacky et Fabien : l’essence même du tour, Patrick Varet : merci pour les kilos en plus, Philippe Duhen et Micheline Corneille : bravo la logistique, Bernard Raymann :vols adaptés, Anne Marie Le Dorze et à tous les bénévoles du tour qui œuvrent chaque année pour que ce tour soit une réussite
Miguel qui a monté ce merveilleux site « Ulmag.fr » une référence, merci de relayer nos futurs projets
Pierre Cormi de finesse max pour les conseils et les réglages du GPS
Remi Gayot journaliste pour son accueil à Couhé Vérac
A Robert Gaudinat : ancien calédonien, merci pour ton accueil
Garavia pour nous garder notre Coyotte à Magenta et nous permettre de nous entraîner
Gilles Clisson et Laurent Borsier d’Europilot sur Zéphir on a bien rigolé ensemble, longue vie à Europilot
Ma famille pour leur soutien et leur accueil chaleureux à Fayence
A Florence mon épouse pour me laisser vivre cette aventure et à mes deux enfants Nicolas 13 ans et Emma 10 ans futurs pilotes !
Et surtout à Anthony, son frère, Claude et Sylvie de Roman sur Isère
mardi 10 août 2010
Fayence-Aron (Mayenne)
Le lever de soleil est magique dans le sud de la France : au son des cigales, on voit la végétation s’embrasser de ce soleil impeccable. Mes parents et mon frère Luc nous raccompagnent à Fayence. Le GPS nous permet de rejoindre cet aérodrome en moins d’une heure, nous complétons le réservoir avec 10 litres de super et décollons. La machine s’envole, les freins arrêtent les roues, les trains rentrent, 300 pieds on coupe la pompe et rentrons les volets… un dernier coucou au hublot à ma famille chérie. Nous partons pour un vol d’une traite de 420 nautiques soit 777 kms, la machine ronronne bien, nous profitons d’une trouée bleu dans le ciel pour monter à 6500 pieds, contacts successifs avec Nice info, Marseile, Lyon, Clermont, Poitiers, Avord puis Tours, il y a un peu de vent de travers avant droit, mais pas de turbulence, nous survolons la vallée du Rhône, Valence, St Etienne, Clermont, le Massif Central, la Creuse (Chambon sur Voueze berceau de ma belle Famille), Christian s’est endormi, je profite d’être prés des nuages pour traverser un cumulus qui le réveille brutalement à cause des turbulences, il se réveille en sursaut dans la ouate tel Nounours dans bonne nuit les petits, il rit joyeusement de ma blague de pilote à deux balles ! Nous contournons ensuite Tours, survolons Azay Le Rideau et faisons un détour par le magnifique château de Ussé au bord de la Loire non loin de Langeais, nous survolons la flèche, Meley du Maisne, et terminons notre vol par un formidable posé de Christian chez Jean Yves à Aron (près de Mayenne) après 4h45 de vol ! Jean Yves nous attendaient avec Popof notre ami de Nantes qui est venu nous accueillir avec un ami de la Baule en SR 22, et un autre couple qui pilote un pendulaire, qui ont fait le tour de France avec nous et sont basés sur la piste à quelques kilomètres de là. Le tour est terminé : 50 heures de vols, plus de 8000kms (que de chemin parcouru par pti’Cagou depuis son départ de Tontouta), 750 litres d’essence (Super), 60 atterrissages, pleins de nouveaux amis, des paysages fabuleux survolés, 1800 photos et petits films… Jean Yves nous reçoit royalement chez lui à Mayenne, on fête notre retour : BBQ légèrement arrosé…Nous repartons en milieu d’après midi à Mayenne pour que les Mécanos de Avia Laval fassent la révision. Jean Yves nous ramène en R44 à Aron puis retour à paris en TGV. Au revoir Spirit of Nouméa, tu nous as fait beaucoup rêver.
roman sur Isère-Fayence
Lever 7h30, 1h de blog : photos et texte, nous retournons sur le terrain, toutes les machines sont presque toutes envolées pour leurs bases respectives, un dernier salut à Dominique Méreuze, merci pour ce magnifique tour 2010. Nous remontons dans notre formidable machine, mise en route, roulage point d’attente 06 et là surprise un autre Dynamic est en final à Roman (basé à St Rambert au sud de Lyon), on décide de l’attendre pour avoir des renseignements sur sa machine : elle a 450 heures, de 2006, ancienne machine de démonstration de Pierre Laulhère (ancien pilote de chasse et démonstrateur pour finesse max), elle est équipée de Casque Bose, d’un pilote automatique… elle est impeccable. On décide ensemble de se retrouver à Fayence prés de Cannes. Décollage, survol du Vercors, de Gap, de la Durance, de Manosque, on part à l’est et là survol des gorges du Verdon : elles sont étroites, ciselées, c’est d’une rare beauté, mon Nikon ne refroidit pas…L’arrivée à Fayence se fait dans un nid de planeurs, il fait très chaud, nous posons la machine difficilement, la chaleur l’empêche de se poser ! Mon frère Yves, élève pilote (à St Cyr, totalisant plus de 10h de vol) vient nous chercher. Je l’emmène faire un tour, tout ce passe bien mais mon enthousiasme à lui montrer les possibilités de cet avion de chasse réveille son estomac… je me pose au plus vite pour calmer les sucs gastriques qui chatouilles ses amygdales ! La soirée est très familiale et sympathique sur les hauteurs de Cannes.
dimanche 8 août 2010
Macon-Mont Blanc-Bourg-Roman : Fin du tour
Le tour se termine par une journée magnifique, visibilité >200kms, pas de vent pas de nuage, c’est le paradis pour voler. Petite anecdote : le pompiste est parti au toilette et celui qui s’occupe du matériel à gruter le toilette sur son camion avec notre malheureux pompiste, ils en rigolent encore ! On décolle de Macon après nos amis d’Europilot sur Zephir, ils font la précision d’atterrissage à Croté de nouveau, nous les suivons de prêt sur cette piste très technique. Redécollage en formation pour Annecy, montée 6000 pieds, contact avec Chambery info puis Annecy pour une longue finale de 10 nautiques ! Après demande de renseignements à un pilote du coin on décide d’aller taquiner le Mont Blanc, l’aérologie est parfaite, il faudra parler sur la fréquence montagne 130,0. Nous redécollons d’Annecy, survol du magnifique lac, de la vallée qui nous amène à Megève. J’ai le cœur qui se serre, j’ai appris à skier ici à l’âge de deux ans (ski en bois, chaussure en cuir, tire fesse !), la région est magnifique on est à 9000 pieds (presque 3000 mètres) la machine tourne bien, on est bien, toute la chaîne des Alpes s’offre à nous et surtout le mont blanc, plus haut sommet d’Europe (au fait les CM2 à quelle altitude est il ?), nous grimpons tranquillement, la machine ronronne, il règne un calme incroyable, on se sent en suspension, je décide de monter à 12000 pieds (4000 mètres), je préviens Christian si un de nous deux se sent pas bien on redescend tout de suite, l’air se fait rare, on a pas d’oxygène à bord, on survole la mer de glace, les écrins, l’aiguille du midi, nous sommes attirés par cette montagne, je décide de monter plus haut 13000pieds (4300m), nous avons le souffle coupé : manque d’oxygène et spectacle grandiose. C’est le plus haut vol pour pti’cagou, lui qui ne vole si mal, se retrouver aussi haut est extraordinaire ! On fait le tour du pic du midi, les alpinistes sur la vallée blanche paraissent de petites fourmis sur raquettes ! On dévale la mer de glace pour perdre de l’altitude, survol de Sallanches, on voit au loin Genève et le lac Léman, Annecy puis arrivée à Bourg en Bresse après 2H30 de vol. C’est le plus beau jour de ma vie de pilote, en effet survoler le Mont Blanc est un must, on sort très fatigué de ce vol mais heureux et comblés. L’après midi on remonte au nord : un lac vert dans le jura puis on redescend vers le sud pour survoler les trois vallées et le Vercors. On monte à 3000 mètres encore, il n’ y a aucune turbulence. On reste au transpondeur avec Chambéry info, quelle belle invention, il nous signale en moins de 2mn deux avions et un hélicoptère en route convergentes sur nous ouf on les évite. Les stations de ski en été sont bien vides, l’altiport le plus impressionnant c’est Courchevel. On atterrit vers 17H à Roman, le tour se termine. Jean Jacques Montel, instructeur m’emmène faire un tour de pendulaire, c’est génial.
La fête de fin de tour se passe bien, discours des officiels, hommage émouvant à Anthony décédé pendant le tour, remise des médailles d’or du tour, Dominique Méreuze le président excelle dans cet exercice d’animateur et de chef d’équipe, quel charisme. C’est une bande de copain qui volent sérieusement mais qui ne se prenne pas au sérieux ! La soirée s’enchaîne par la remise des prix pour la compétition, nous repartons avec notre coupe pour la première place toute catégorie à une étape. Avec tous les problèmes rencontrés et l’utilisation de cette nouvelle machine nous rentrons satisfaits. Nous avons représenté dignement la Calédonie, avant de partir avec notre coupe nous avons offert 5 petits cadeaux (des livres et calendriers de Calédonie : au Président, à la Miss Météo (Catherine), au responsable de la compétition Jean Jacques, à Marine, et à la famille d’Anthony : Claude et Sylvie). Nous terminons la soirée avec un équipage de Cognac qui nous font goûter leur cognac coupé de schwepps, surprenant mais très bon.
La fête de fin de tour se passe bien, discours des officiels, hommage émouvant à Anthony décédé pendant le tour, remise des médailles d’or du tour, Dominique Méreuze le président excelle dans cet exercice d’animateur et de chef d’équipe, quel charisme. C’est une bande de copain qui volent sérieusement mais qui ne se prenne pas au sérieux ! La soirée s’enchaîne par la remise des prix pour la compétition, nous repartons avec notre coupe pour la première place toute catégorie à une étape. Avec tous les problèmes rencontrés et l’utilisation de cette nouvelle machine nous rentrons satisfaits. Nous avons représenté dignement la Calédonie, avant de partir avec notre coupe nous avons offert 5 petits cadeaux (des livres et calendriers de Calédonie : au Président, à la Miss Météo (Catherine), au responsable de la compétition Jean Jacques, à Marine, et à la famille d’Anthony : Claude et Sylvie). Nous terminons la soirée avec un équipage de Cognac qui nous font goûter leur cognac coupé de schwepps, surprenant mais très bon.
vendredi 6 août 2010
Nangis-Gray- Macon
Décollage 10h de Nangis, les derniers du groupe, pour la compétition de navigation, là surprise au début de l’épreuve le GPS mouchard n’a plus de batterie ! On essaye de recharger en vain sur la prise allume cigare ! On décide de rejoindre au plus vite le tour à Gray à l’étape du midi pour en récupérer un autre. En 1h, à 240 km/h de moyenne on rejoint cette magnifique base. Christian refait de l’essence en tracteur ! On déjeune sur le pouce et repartons les premiers. On refait la route en sens inverse en longeant la seine et son canal, Troyes… c’est à l’ouest de Nogent sur Marne que se situe le départ de la Nav. Le GPS marche ouf, il capte les satellites, la navigation est très compliquée : il faut cheminer sur une trace, passer sur des points (300 m de rayon), repérer château ou cimetière, au premier repère virage 360 cap 55° pour rejoindre deuxième trace, cheminer sur une deuxième trace au premier repère 360 et cap 95°, qui doit recouper la sortie de la première trace au 124°, sur cette route il y a un jack pot qui double les points, c’est un château. On fait un sans faute mais on passe à l’extérieur du château dommage. On termine épuisé de cette navigation, on met le cap sur Croté terrain ULM à côté de Macon, pour la précision d’atterrissage, on survole Chablis, Saulieu, le Creusot, Macon. La piste est très petite et encaissée, à la fréquence nos copains nous expliquent où elle se trouve, ils ont fait demi tour (elle est top dure), on y va quand même pour voir, effectivement la piste est courte et encaissée, Christian remet les gazs et moi je pose le train et redécolle aussitôt c’est trop petit pour nous. On pose à Macon, je refais un vol pour montrer la machine à Laurent copain de Cholet qui vole sur Zéphir. La journée a été longue 6h de vol. On a déjà fait 40 heures de vol sur cette machine. La soirée est excellente, briefing météo très intéressant, conseils sur l’essence…et surtout le traditionnel pôt des mécanos Pierre Pouches et Gérard et la séance de cor de chasse de Jack Krine.
jeudi 5 août 2010
Levroux-Nangis et Victoire d’étape, yes !
La nuit chez notre sympathique aviateur à la retraite robert s’est bien passée. Il nous montre avant de rejoindre le terrain le livre qu’il prépare sur Lucien Coupet : 1er pilote d’essai chez Farmann (début du XX siècle !). La visite se poursuit par l’usine Vuitton, et une ballade en campagne (il y a beaucoup d’antennes démesurées qui servent à la diffusion des émissions radio (RFI..), la diffusion des ondes se fait mieux dans les zones plates.
Le briefing de Dominique Méreuze nous donne des frissons : le tour continu, les parents d’Antony y tiennent beaucoup et veulent que l’on soit à Roman pour faire honneur à leur fils pilote disparu à 22 ans.
Nous partons les premiers étant stationnés en début de piste, ça secoue fort aujourd’hui, le vent est 20 kt de travers, la piste est en pente, le dynamic s’envole pour découvrir les châteaux de la Loire : Azay le Rideau, Villandry (parc magnifique), Langeais (fortifié), Amboise (sur les hauteurs), Chenonceau (le château enjambe le Cher, affluent de la Loire), Cheverny et le majestueux Château de Chambord et son parc.
Question pour l’école de CM2 de maitresse Sonia : quels sont les affluents de la loire ?
On remonte la Loire, croisons une centrale nucléaire, contournons Orléans pour rejoindre Mondreville au sud de Paris pour l’épreuve de précision d’atterrissage. Je pose en douceur sur le début du porte avion mais rebondit un peu, nous redécollons aussitôt pour Nangis (au sud est de paris). RFO paris est là pour nous filmer à l’arrivée et faire un reportage : Jean Pierre (Caméraman ami de Claude Lindor a vécu un an à Nouméa en 1996), et Gaëlle est une journaliste réunionnaise) : interview autour de la machine Spirit of Nouméa, vol avec jean pierre, puis vol en formation pour filmer la machine avec Alain Blasquez. Une autre journaliste de RFO radio est là aussi pour nous interviewer. Je suis ému car c’est dans la région que j’ai passée mon brevet de pilote il y a 20 ans à Lognes et que mes premières navigations passaient par Nangis, Coulommniers… J’en profite donc pour faire découvrir la région à Christian : la Ferté Gaucher (Chez Bobo président FFPLUM paris), Coulommiers que l’on contourne (des mirages font des évolutions à la verticale, de loin c’est très impressionnant, on contourne Disneyland (c’est bleu de monde !), on survole l’aérodrome de Lognes et ses trois pistes (c’est là que j’ai été lâché solo en 1990 !, c’est l’aérodrome de paris ou il y a le plus de trafic), survol du merveilleux Château de Vaux le Vicomte et Melun. Jack Krine (le chef Pilote, voltigeur, avec sa moustache blanche et son écharpe et blouson d’aviateur : Mermoz du XXI siècle) m’emmène taquiner le ciel avec le Dynamic : on enchaîne à 2500 pieds : boucle et tonneaux barriquets : c’est un pur bonheur, ma pensée va en vol à Christine D’arbel. La journée se termine bien nous arrivons premier toutes catégories de l’épreuve de Navigation de Couhé Vérac (survol des châteaux), on reçoit la coupe sous les applaudissements de la conseillère Générale de Seine et Marne. Je dédie cette coupe à Paul Klein qui nous a quitté à 101 ans il y a une quinzaine de jour (Paul a fait avec Henri Martinet le premier Vol Nouméa Paris en 1939). On remonte au classement général.
Le briefing de Dominique Méreuze nous donne des frissons : le tour continu, les parents d’Antony y tiennent beaucoup et veulent que l’on soit à Roman pour faire honneur à leur fils pilote disparu à 22 ans.
Nous partons les premiers étant stationnés en début de piste, ça secoue fort aujourd’hui, le vent est 20 kt de travers, la piste est en pente, le dynamic s’envole pour découvrir les châteaux de la Loire : Azay le Rideau, Villandry (parc magnifique), Langeais (fortifié), Amboise (sur les hauteurs), Chenonceau (le château enjambe le Cher, affluent de la Loire), Cheverny et le majestueux Château de Chambord et son parc.
Question pour l’école de CM2 de maitresse Sonia : quels sont les affluents de la loire ?
On remonte la Loire, croisons une centrale nucléaire, contournons Orléans pour rejoindre Mondreville au sud de Paris pour l’épreuve de précision d’atterrissage. Je pose en douceur sur le début du porte avion mais rebondit un peu, nous redécollons aussitôt pour Nangis (au sud est de paris). RFO paris est là pour nous filmer à l’arrivée et faire un reportage : Jean Pierre (Caméraman ami de Claude Lindor a vécu un an à Nouméa en 1996), et Gaëlle est une journaliste réunionnaise) : interview autour de la machine Spirit of Nouméa, vol avec jean pierre, puis vol en formation pour filmer la machine avec Alain Blasquez. Une autre journaliste de RFO radio est là aussi pour nous interviewer. Je suis ému car c’est dans la région que j’ai passée mon brevet de pilote il y a 20 ans à Lognes et que mes premières navigations passaient par Nangis, Coulommniers… J’en profite donc pour faire découvrir la région à Christian : la Ferté Gaucher (Chez Bobo président FFPLUM paris), Coulommiers que l’on contourne (des mirages font des évolutions à la verticale, de loin c’est très impressionnant, on contourne Disneyland (c’est bleu de monde !), on survole l’aérodrome de Lognes et ses trois pistes (c’est là que j’ai été lâché solo en 1990 !, c’est l’aérodrome de paris ou il y a le plus de trafic), survol du merveilleux Château de Vaux le Vicomte et Melun. Jack Krine (le chef Pilote, voltigeur, avec sa moustache blanche et son écharpe et blouson d’aviateur : Mermoz du XXI siècle) m’emmène taquiner le ciel avec le Dynamic : on enchaîne à 2500 pieds : boucle et tonneaux barriquets : c’est un pur bonheur, ma pensée va en vol à Christine D’arbel. La journée se termine bien nous arrivons premier toutes catégories de l’épreuve de Navigation de Couhé Vérac (survol des châteaux), on reçoit la coupe sous les applaudissements de la conseillère Générale de Seine et Marne. Je dédie cette coupe à Paul Klein qui nous a quitté à 101 ans il y a une quinzaine de jour (Paul a fait avec Henri Martinet le premier Vol Nouméa Paris en 1939). On remonte au classement général.
mercredi 4 août 2010
Couhe Verac- Levroux (nord de Chateauroux)
La météo n’est pas bonne. On en profite pour faire le blog et visiter sous la pluie la jolie ville de Couhé Verac emmené par la section handisport du tour « vol adapté », en effet l’ULM permet aussi aux paraplégiques de piloter en adaptant leur machine. Alain Hugault le président du club (le père de romain dessinateur) que nous avions rencontré au tour 2007, nous montre ses machines de collection (Broussard et alouette II et auusi son Tetras jaune) et nous donne une affiche de leur dernier meeting. Le départ se fait à 14h, nous décollons pour une navigation très difficile, il faut faire un parcours de 60 km environ avec une vingtaine de châteaux, il faut les survoler et après situer les morceaux de 8 châteaux en photos sur la carte ! On sort épuisé de cette épreuve qui demande une grande concentration et une bonne organisation, les turbulences sont importantes, on est un peu secoué. La Navigation sur Levroux nous fait contourner Châteauroux, nous arrivons les derniers. La piste en herbe de 900m est très belle, au milieu des champs de blé coupés.
A notre arrivée un jeune pilote instructeur Antony de Roman sur Isère est partie en dehors du Tour, de son initiative faire des manœuvres acrobatiques interdites, il a perdu la vie. Tous les membres du tour sont très affectés par cet accident, notamment les équipages de jeunes qui le connaissaient bien. Dominique Méreuze le Président réuni une cellule de crise, briefing, minute de silence, discours de circonstance. Dominique est un homme qui a beaucoup de charisme. Il connaît bien la famille et les attendra qu’en il arriveront dans la nuit. Sébastien Perrot fera le lien avec les médias.
Nous faisons la connaissance de Robert Gaudinat qui a vécu en Calédonie pendant 3 ans. Il a été responsable des transmissions dans la police puis a travaillé chez EADS. Il vole beaucoup, nous visitons son hangar de l’Aéroclub Couhé Brux et du Civraisin: un superbe Sky Arrow, jabiru, tétras…Nous mangeons à l’escale avec Robert et nos copains de Cholet Gilles et Laurent et passons la nuit dans le Gîte de Robert à Villiers Les Roses.
A notre arrivée un jeune pilote instructeur Antony de Roman sur Isère est partie en dehors du Tour, de son initiative faire des manœuvres acrobatiques interdites, il a perdu la vie. Tous les membres du tour sont très affectés par cet accident, notamment les équipages de jeunes qui le connaissaient bien. Dominique Méreuze le Président réuni une cellule de crise, briefing, minute de silence, discours de circonstance. Dominique est un homme qui a beaucoup de charisme. Il connaît bien la famille et les attendra qu’en il arriveront dans la nuit. Sébastien Perrot fera le lien avec les médias.
Nous faisons la connaissance de Robert Gaudinat qui a vécu en Calédonie pendant 3 ans. Il a été responsable des transmissions dans la police puis a travaillé chez EADS. Il vole beaucoup, nous visitons son hangar de l’Aéroclub Couhé Brux et du Civraisin: un superbe Sky Arrow, jabiru, tétras…Nous mangeons à l’escale avec Robert et nos copains de Cholet Gilles et Laurent et passons la nuit dans le Gîte de Robert à Villiers Les Roses.
Arcachon-Cabanac-Oléron-Couhe Vérac
On débute la journée par un vol étonnant: il est 7h30 du matin, une brume recouvre en surface toute la région landaise, on a l’impression que la région est sous la neige ! Nous survolons le Pila, Biscarosse, et nous posons à Cabanac au sud de Bordeaux juste à temps pour le briefing compétition. Avant de repartir Pierre Pouches et Gérard Rayssac nous ajuste le ralenti : on passe de 2000 tours à 1600 tours, cela va nous permettre d’atterrir plein réduit avec moins de vitesse. Ils en profitent pour vérifier la synchronisation des carburateurs. Au programme une navigation avec 30 points à repérer : cimetières, château d’eau, châteaux, chemin de fer, église, pont, usine… tout cela en moins d’1heure et sans 360° (pénalisé). On refait les pleins à Saucat Léognan, Michel Gargoulot, un ami de Dominique Levrel (voltigeur à Nouméa) nous aide à faire les pleins. Décollage de cette très belle piste au cœur du Bordelais, direction le pont du point d’entrée de la navigation qui se fera à l’ouest de Bordeaux (160km de navigation en Zig Zag), on déclenche la balise GPS. On est très concentré, je m’occupe de la Nav et Christian pilote la machine. Dés le point repéré on met plein gaz (240km/h pour 5000 tours), puis à la verticale on essaye de passer au dessus pour marquer un maximum de points mais la visibilité n’est pas bonne (on n’est pas en pendulaire). On fait la navigation en 52 mn. C’était chaud mais le tracé de la navigation nous a permis de découvrir cette sublime région de Bordeaux. Pour nous reposer on sur vole le sud de la Gironde et ses grands vignobles : le Médoc. On retraverse la gironde, on contourne Royan pour survoler le marais Poitevin c’est très beau, survol de Rochefort, puis arrivée à St Pierre d’Oléron : les huîtrières ont remplacé les marais salans. L’arrivée se fait dans un nid d’ULM, notre machine s’intègre verticale puis vent arrière pour la 28. Le poser se fait en douceur à 90km/h… merci les mécanos pour votre travail. Au parking on est accueilli par Pierre Cormi de Finesse Max qui est en vacances (c’est l’importateur français basé à Haguenau du Dynamic, cette machine est fabriquée en Tchécoslovaquie par Aérospool). Nous profitons de sa présence pour régler quelques problèmes sur la machine et pour lui parler de notre projet pour 2011 de faire le Vol Paris Nouméa sur un Dynamic. Il nous raconte qu’un pilote a fait faire un Dynamic avec un réservoir de 200 litres et qu’il a entamé un tour du monde mais qu’un posé sur le ventre a écourté sa circumnavigation. Nous déjeunons sur le terrain : huîtres au programme, sans vin blanc (jamais avant de piloter). Nous rencontrons Mme Martin Jacqueline (qui vit à la Foa), son père Giorgi François passionné d’Ulm habite à la Rochelle. On redécolle, en survolant Fort Boyard on est entouré de pendulaires, on entend un « May Day, May Day », message de détresse, un pendulaire est en panne moteur et réussi à poser sa machine à 10 m d’une plage près de l’île d’Aix, ouf , le pilote va bien. On continue notre navigation pour joindre le terrain de la précision d’atterrissage à Usseau , Christian aux commandes. La piste est petite 300m, il y a du vent latéral, ça turbulle beaucoup, mais il le pose en douceur sur le porte avion. On finit la journée dans les turbulences et le poser à Couhé Verac piste en herbe est impeccable. L’accueil est très chaleureux, mais une grosse déception nous attend, notre GPS ne s’est pas déclenché et la moitié de l’épreuve n’est pas valide, on perd beaucoup de points et rétrogradons au général. Nous sommes contrariés mais comme disait Pierre de Coubertin « l’essentiel est de participer », j’ajouterai de se faire plaisir et c’est le cas. N’ayant pas trouvé d’hôtel, un correspondant de presse de la région rencontré au cours du cocktail, Mr Rémi Gayot nous accueille chez lui.
La Baule-Ile d’Yeu- Arcachon
Après une excellente nuit à la Baule, le café et les croissants avalés, nous allons acheter des gilets de sauvetage à Pornichet avec Popof. Nous prenons également une fusée qui pourrait nous servir en cas d’amerrissage. On ne trouve plus notre trousseau avec Pti’Cagou, donc plus de clé pour repartir! Heureusement nous avons mis un double de clé fixé par un colson sur le bâti moteur. On démonte le capot moteur. Ouf elle est toujours là, en plus le troisième trousseau était dans le cockpit dans l’appareil photo de Christian ! Virginie avant de partir nous redonne notre linge propre et là bonne surprise Pti’Cagou est dans une poche ! Pendant que nous nous angoissions lui se payait un tour de voltige dans le tambour de la machine à laver. On le retrouve un peu ébouriffé ! Popof nous ramène en Méhari en début d’après midi au terrain de la Baule. Les pleins refaits on décolle pour l’Ile d’Yeu, Laurent redécolle derrière nous avec son Chipmunk (avion de collection) et nous rejoint en formation pour survoler la baie de la baule, c’est un vrai bonheur de voler en formation. Le vol sur l’île d’Yeu est très agréable, l’air est calme, la machine croise à 240km/h. On fait le tour de l’île en 10mn, on survole : port Joinville, l’anse des Vieilles, St Sauveur, la pierre Tremblante, Le château. On se pose facilement en piste 30. Un taxi nous emmène à Port Joinville et nous louons des vélos pour faire en 2h un tour de l’île, il est 16h30 déjà ! La ballade en vélo sur la côte ouest au bord de mer nous donne un sentiment de liberté inouïe. On passe l’anse des vielles, le Port de la meule, La pierre Tremblante (que nous faisons trembler si si !), le vieux château. 19H30 décollage pour Arcachon : survol des sables d’Olonnes, Ile d’aix, fort Boyard, Oléron, on repasse la gironde, survolons la côte landaise, la piste Andernos, le fabuleux bassin d’Arcachon, les impressionnantes dunes du pila et nous voilà posés à Arcachon. On déguste de bonnes huîtres à Arcachon chez Diego avec un excellent Pessac Léognan.
lundi 2 août 2010
Millau Perigord La baule
Dimanche 1er août 2010
Météo France a annoncé un temps orageux arrivant par l’ouest pour ce matin, le briefing compétition a donc lieu vers 6h, je déjeune avec Jean Jacques, il me parle de son expérience ULM (pendulaire, paramoteur). La navigation prévue est plus compliquée : porte d’entrée le magnifique pont de Millau, puis un parcours dans les vallées, recherche de 8 églises à trouver dans des villages sur une ligne tracée sur une carte Michelin, à la dernière église 360° puis cap 222° pour intercepter une autre trace, là on doit repérer 6 cimetières à la suite puis 360° puis cap 367° sur 6 km c’est la porte de sortie. Le départ se fait rapidement pour passer avant la mauvaise météo prévue. Toutes les machines sont en l’air à 8h30. Jean Jacques nous donne les trajets sur un plan photocopié, on profite du roulage avant décollage pour préparer rapidement la nav, on déclenche la balise GPS au dessus du pont de Millau et c’est parti pour la NAV, le trajet est magnifique, on a très chaud, mais aujourd’hui il y moins de turbulences, on verra ce soir les résultats. On poursuit notre route vers le Périgord direction Belves St Pardoux. Je connais bien cette piste pour l’avoir foulé avec un Piper Archer II en 1990 avec mon instructrice Valérie Langlois. Elle était interne dans le même hôpital que moi à Paris. Elle totalisait déjà 2500 heures de vol (avion, hélico, voltige…)…Valérie connaissait bien cette piste car quelques années avant à cause d’une météo très mauvaise avait du se vacher dans un terrain au pied de Belves. Elle avait pu redécoller quelques semaines plus tard mais en mettant très peu d’essence, et en retirant les sièges et tout ce qui pouvait alléger la machine ! Nous survolons la piste de Sarlat, nous contactons la fréquence tour Ulm à Belves 122,15, il est 11h, tous les machines sont déjà au sol… il faut se poser au plus vite un mur de cumulonimbus est à quelques kilomètres de la piste, le tonnerre gronde, on voit des éclairs, c’est beau, mais attention danger il faut se poser. Nous sommes en courte finale les grains commencent à tomber, le Dynamic a du mal à ralentir, je me présente trop vite 120 km/h, la machine rebondit je remet les gazs, tour de piste basse altitude trains sorties, la machine est enfin bien ralentie, je me pose sous la pluie, la piste est mouillée, l’ULM s’arrête en glissant un peu (les freins Beringer sont vraiment très efficaces). Nous remontons le taxiway de cette magnifique piste de 800m, tous les Ulm sont attachés au sol car en cas de rafales sous les grains étant légers ils peuvent se retourner. L’accueil est parfait, un BBQ géant est organisé. Nous attendons le briefing météo pour connaître l’heure de départ. Les journalistes du tour (« ulmag.fr » premier magasine en ligne, plus d’un million de connection), « miss météo » Catherine, Sébastien Pérot (vice président) sont partis dans l’hôtel au bord de piste (Superbe Hôtel tenu par l’instructeur de la base, chalets, piscine, c’est très bien tenu) pour profiter de l’accès WiFi. On s’incruste pour envoyer un message et des photos sur le blog. Pendant les quatre heures d’attente je fais la connaissance d’un couple de compétiteur Cyril et Cathy. Ils volent depuis deux ans en pendulaire à Niort. Cyril a été VAT dentiste à Wallis et connais bien Xavier Berge un ami du Samu de Nouméa. Jack Krine le chef pilote du tour (un aviateur de légende) nous régale de ses acrobaties avec son MCR (ULM français de Dyn Aréo) : huits paresseux, tonneaux barriquets…c’est magique. 16h30 redécollage pour la précision d’atterrissage sur une piste ULM au sud de Marmande. Nous remontons la Dordogne pour admirer quelques châteaux. L’atterrissage se fait en douceur, Christian tiens les 3 crans de volets, je pose à 85km/h on est dans les clous. On fait un « touch and go » atterrissage décollage immédiat, direction la côte, il pleut encore, on contourne les grains, le plafond est à 500 pieds, la CTR de Bordeaux Merignac n’est pas loin, on voit décoller un airbus au loin. La remontée du golfe de Gascogne se fait rapidement. On survole la côte landaise, Soulac, l’impressionnante estuaire de la Gironde bien gardé par un phare à son entrée, le marais Poitevin, St Pierre d’Oléron et ses marais salans, l’Ile de Ré, les Sables d’Olonnes, le pont de St Nazaire. On passe sur la fréquence de la Baule et là surprise j’entends la voix de Popoff sur la fréquence! Salut Popoff… c’est toi marco… nous sommes au dessus d’un bateau rouge près de Pornichet. Popof nous rejoint avec son cirrus SR 22 et nous double, survol de la magique baie de la baule, Laurent est aussi là avec son avion de légende le Chipmunk, de 1947 il nous rejoint pour faire un vol en formation, quel bonheur, il fait très beau, on est bien. On dîne avec les copains aviateurs à la Villa (excellent restaurant de la Baule). On s’endort chez Popof et Virginie avec toutes ces images incroyables.
Météo France a annoncé un temps orageux arrivant par l’ouest pour ce matin, le briefing compétition a donc lieu vers 6h, je déjeune avec Jean Jacques, il me parle de son expérience ULM (pendulaire, paramoteur). La navigation prévue est plus compliquée : porte d’entrée le magnifique pont de Millau, puis un parcours dans les vallées, recherche de 8 églises à trouver dans des villages sur une ligne tracée sur une carte Michelin, à la dernière église 360° puis cap 222° pour intercepter une autre trace, là on doit repérer 6 cimetières à la suite puis 360° puis cap 367° sur 6 km c’est la porte de sortie. Le départ se fait rapidement pour passer avant la mauvaise météo prévue. Toutes les machines sont en l’air à 8h30. Jean Jacques nous donne les trajets sur un plan photocopié, on profite du roulage avant décollage pour préparer rapidement la nav, on déclenche la balise GPS au dessus du pont de Millau et c’est parti pour la NAV, le trajet est magnifique, on a très chaud, mais aujourd’hui il y moins de turbulences, on verra ce soir les résultats. On poursuit notre route vers le Périgord direction Belves St Pardoux. Je connais bien cette piste pour l’avoir foulé avec un Piper Archer II en 1990 avec mon instructrice Valérie Langlois. Elle était interne dans le même hôpital que moi à Paris. Elle totalisait déjà 2500 heures de vol (avion, hélico, voltige…)…Valérie connaissait bien cette piste car quelques années avant à cause d’une météo très mauvaise avait du se vacher dans un terrain au pied de Belves. Elle avait pu redécoller quelques semaines plus tard mais en mettant très peu d’essence, et en retirant les sièges et tout ce qui pouvait alléger la machine ! Nous survolons la piste de Sarlat, nous contactons la fréquence tour Ulm à Belves 122,15, il est 11h, tous les machines sont déjà au sol… il faut se poser au plus vite un mur de cumulonimbus est à quelques kilomètres de la piste, le tonnerre gronde, on voit des éclairs, c’est beau, mais attention danger il faut se poser. Nous sommes en courte finale les grains commencent à tomber, le Dynamic a du mal à ralentir, je me présente trop vite 120 km/h, la machine rebondit je remet les gazs, tour de piste basse altitude trains sorties, la machine est enfin bien ralentie, je me pose sous la pluie, la piste est mouillée, l’ULM s’arrête en glissant un peu (les freins Beringer sont vraiment très efficaces). Nous remontons le taxiway de cette magnifique piste de 800m, tous les Ulm sont attachés au sol car en cas de rafales sous les grains étant légers ils peuvent se retourner. L’accueil est parfait, un BBQ géant est organisé. Nous attendons le briefing météo pour connaître l’heure de départ. Les journalistes du tour (« ulmag.fr » premier magasine en ligne, plus d’un million de connection), « miss météo » Catherine, Sébastien Pérot (vice président) sont partis dans l’hôtel au bord de piste (Superbe Hôtel tenu par l’instructeur de la base, chalets, piscine, c’est très bien tenu) pour profiter de l’accès WiFi. On s’incruste pour envoyer un message et des photos sur le blog. Pendant les quatre heures d’attente je fais la connaissance d’un couple de compétiteur Cyril et Cathy. Ils volent depuis deux ans en pendulaire à Niort. Cyril a été VAT dentiste à Wallis et connais bien Xavier Berge un ami du Samu de Nouméa. Jack Krine le chef pilote du tour (un aviateur de légende) nous régale de ses acrobaties avec son MCR (ULM français de Dyn Aréo) : huits paresseux, tonneaux barriquets…c’est magique. 16h30 redécollage pour la précision d’atterrissage sur une piste ULM au sud de Marmande. Nous remontons la Dordogne pour admirer quelques châteaux. L’atterrissage se fait en douceur, Christian tiens les 3 crans de volets, je pose à 85km/h on est dans les clous. On fait un « touch and go » atterrissage décollage immédiat, direction la côte, il pleut encore, on contourne les grains, le plafond est à 500 pieds, la CTR de Bordeaux Merignac n’est pas loin, on voit décoller un airbus au loin. La remontée du golfe de Gascogne se fait rapidement. On survole la côte landaise, Soulac, l’impressionnante estuaire de la Gironde bien gardé par un phare à son entrée, le marais Poitevin, St Pierre d’Oléron et ses marais salans, l’Ile de Ré, les Sables d’Olonnes, le pont de St Nazaire. On passe sur la fréquence de la Baule et là surprise j’entends la voix de Popoff sur la fréquence! Salut Popoff… c’est toi marco… nous sommes au dessus d’un bateau rouge près de Pornichet. Popof nous rejoint avec son cirrus SR 22 et nous double, survol de la magique baie de la baule, Laurent est aussi là avec son avion de légende le Chipmunk, de 1947 il nous rejoint pour faire un vol en formation, quel bonheur, il fait très beau, on est bien. On dîne avec les copains aviateurs à la Villa (excellent restaurant de la Baule). On s’endort chez Popof et Virginie avec toutes ces images incroyables.
dimanche 1 août 2010
CA TOURNE: Rhône, Ardèche, Tarn, Pont de Millau
Samedi 31 juillet
C’est le grand jour, le départ du tour ULM pour la grande boucle, après une nuit encore courte (réveil à 4h, 2heures pour préparer le texte pour le blog et trier les photos), on rejoint le terrain de Roman Sur Isère (cette ville est le paradis pour les femmes, en effet c’est là que sont fabriquées les chaussures de luxe qui raviront les pieds de cendrillon). La machine est minutieusement préparée : purge des réservoirs, visite pré vol, vérification huile, il en consomme peu, préparation de la navigation et de la compétition. La compétition est organisée de main de maître par Jean Jacques Montel, un instructeur paramoteur et pendulaire. Au programme précision d’atterrissage à Montélimar (la ville du Nougat) le long de la vallée du Rhône puis navigation dans la région Ardéchoise. Les 141 machines décollent à la queue leu leu de Roman, et forme un nid de guêpes dans le ciel très ensoleillé de l’été. Nous totalisons 10h sur cette nouvelle machine, il nous faut nous entraîner à l’atterrissage de précision. Le Dynamic nous emmène à 240 km/h à St Rambert au sud de Lyon. Cet aérodrome est magnifique, deux pistes en herbe au bord de ce fleuve majestueux : le Rhône. Après 3 posés nous concluons qu’il faudra arriver à moins de 100 km/h, avec trois crans de volets, tenir la machine au moteur et à l’atterrissage rentrer 2 crans de volet pour plaquer la machine au sol. On est prêt pour affronter cette 1ère épreuve, on longe le Rhône à 4000 pieds, contournons Valence, le temps est magnifique, pas de nuage, pas de vent, 30° de température. Nous contournons la centrale Nucléaire de Cruas, survolons la ville de Montélimar pour se retrouver en finale sur la piste ULM de Montélimar. En courte finale on évite un arbre sur l’axe de piste puis on plonge, 100km/h, 3 crans, on arrive sur le « porte avion » représenté par des bandes blanches tracé toutes les 5m, il faut poser au début du porte avion : 250 points puis 200 points … je me bats avec la machine et la pose au niveau 150 points ! On souffle 10 minutes puis redécollage pour la navigation de précision, on a un GPS mouchard à bord qui va permettre au juge de noter notre route et de calculer les points. Au décollage on nous donne une carte avec un tracé sur la route, la navigation se fera en Ardèche, il faut trouver un village (point d’entrée) longer une route tracée précisément et trouver un point de sortie. Nous devons ralentir notre pur sang car naviguer à 250km/h et repérer des villages, ruines, routes, chemin de fer c’est difficile, alors on décide de ralentir la machine 130 km/h, dans l’arc blanc, avec un cran de volets. L’air chaud sur le relief est très instable, on se fait vraiment tabasser, les harnais sont resserrés pour ne pas percuter la verrière. La navigation est difficile mais le paysage est magique, on longe les gorges de l’Ardèche, les gorges sont remplis de vacanciers (des canoës multicolores tapissent la rivière). Ouf on a trouvé la porte de sortie (c’est un village avec une magnifique église). On a marqué 1050 points. La prochaine étape c’est l’aérodrome d’Alés. Avec Christian on est ravi, on connaît bien l’aérodrome d’Alés c’est là que nous avions loué pour le tour de France 2007, l’ULM le Savannah grâce à Gérard Maurel (pilote Calédonien). Gérard a construit plusieurs machines dans son hangar d’Ales (des canards) et une machine à Nakutakoin. On a emmené les picnics. Deux pilotes de Cholet Gilles et Laurent (qui vole sur Zéphir Rotax 80cv) déjeunent avec nous au son des cigales dans le maquis derrière l’aérodrome. Ces deux pilotes ont monté une boite sur l’aérodrome de Cholet Europilot, ils ont conçu un simulateur de vol pour ULM et avion qui n’a rien a envié aux simulateurs professionnels. Ces simulateurs permettent de réduire les temps de formation, de la compléter (possibilité de faire toute les configurations de vol possible) et de voler quand il fait mauvais ! Nous partons avec eux en formation vers la piste de RUOMS, piste en herbe au bord des gorges de l’Ardèche : on a le souffle coupé, on est sans voix ! Nous rejoignons le Zéphir par la droite et faisons des photos. C’est un plaisir immense pour un pilote de voler en patrouille. A Ruoms atterrissage se fait sans difficulté. L’aéroclub Ardéchois nous accueille chaleureusement après deux Perriers (la chaleur est intense 35°) on remonte dans notre Dynamic que nous avions poussé à l’ombre sous les arbres, l’hélice face à une barrière. On s’installe dans la machine, on met les harnais… et là fou rire de 5mn la machine n’a pas de marche arrière !! Il faut redescendre et remettre la machine dans le bon sens ! La chaleur a un peu réduit la taille de nos cerveaux ! On redécolle pour survoler la région des Cévennes et les parcs nationaux, c’est une région très aride, très sèche en été et très fraîche en hiver. On se pose sur une piste d’altitude magique à la Grande Combe (quelques planeurs sont en bout de piste). On termine les vols de la journée par les gorges du Tarn puis le survol du pont de Millau qui surplombe la ville de Millau. C’est un ouvrage de toute beauté, on dirait un instrument de musique composé de multiples harpes. Cela nous démange de passer sous le pont avec notre machine mais c’est interdit ! On rejoint le tour à Millau. Quelle journée mémorable, on a volé plus de 4h20 , consommé ? (la réponse est à demander aux CM2 de la classe maîtresse Sonia à Nouméa, Ecole Suzanne Rusier: sachant que notre machine consomme 17l par heure) et parcouru ? (sachant que la machine a volé à 210km/h de moyenne). Les membres de la base de Millau nous accueillent chaleureusement et son ravi de notre passage sur leur base, en effet les pouvoirs publics aimeraient fermer leur aérodrome !Nous découvrons avant de dîner un hélicoptère Italien classé ULM de 115 chevaux Rotax à turbine, à l’essence voiture, biplace, la machine n’est pas très belle mais n’a rien à envier au R22 au niveau performance et prix de reviens de l’heure, c’est un italien qui la pilote. Le repas du soir bien animé se fera avec l’équipe du Zéphir à l’hôtel car le semi remorque du traiteur qui nous suivaitt est en panne et n’a pu nous rejoindre à Millau. On se couche avec des images plein la tête, quelle chance de pouvoir survoler la France. Amis internautes bonsoir, élèves de CM2 à vos calculs.
C’est le grand jour, le départ du tour ULM pour la grande boucle, après une nuit encore courte (réveil à 4h, 2heures pour préparer le texte pour le blog et trier les photos), on rejoint le terrain de Roman Sur Isère (cette ville est le paradis pour les femmes, en effet c’est là que sont fabriquées les chaussures de luxe qui raviront les pieds de cendrillon). La machine est minutieusement préparée : purge des réservoirs, visite pré vol, vérification huile, il en consomme peu, préparation de la navigation et de la compétition. La compétition est organisée de main de maître par Jean Jacques Montel, un instructeur paramoteur et pendulaire. Au programme précision d’atterrissage à Montélimar (la ville du Nougat) le long de la vallée du Rhône puis navigation dans la région Ardéchoise. Les 141 machines décollent à la queue leu leu de Roman, et forme un nid de guêpes dans le ciel très ensoleillé de l’été. Nous totalisons 10h sur cette nouvelle machine, il nous faut nous entraîner à l’atterrissage de précision. Le Dynamic nous emmène à 240 km/h à St Rambert au sud de Lyon. Cet aérodrome est magnifique, deux pistes en herbe au bord de ce fleuve majestueux : le Rhône. Après 3 posés nous concluons qu’il faudra arriver à moins de 100 km/h, avec trois crans de volets, tenir la machine au moteur et à l’atterrissage rentrer 2 crans de volet pour plaquer la machine au sol. On est prêt pour affronter cette 1ère épreuve, on longe le Rhône à 4000 pieds, contournons Valence, le temps est magnifique, pas de nuage, pas de vent, 30° de température. Nous contournons la centrale Nucléaire de Cruas, survolons la ville de Montélimar pour se retrouver en finale sur la piste ULM de Montélimar. En courte finale on évite un arbre sur l’axe de piste puis on plonge, 100km/h, 3 crans, on arrive sur le « porte avion » représenté par des bandes blanches tracé toutes les 5m, il faut poser au début du porte avion : 250 points puis 200 points … je me bats avec la machine et la pose au niveau 150 points ! On souffle 10 minutes puis redécollage pour la navigation de précision, on a un GPS mouchard à bord qui va permettre au juge de noter notre route et de calculer les points. Au décollage on nous donne une carte avec un tracé sur la route, la navigation se fera en Ardèche, il faut trouver un village (point d’entrée) longer une route tracée précisément et trouver un point de sortie. Nous devons ralentir notre pur sang car naviguer à 250km/h et repérer des villages, ruines, routes, chemin de fer c’est difficile, alors on décide de ralentir la machine 130 km/h, dans l’arc blanc, avec un cran de volets. L’air chaud sur le relief est très instable, on se fait vraiment tabasser, les harnais sont resserrés pour ne pas percuter la verrière. La navigation est difficile mais le paysage est magique, on longe les gorges de l’Ardèche, les gorges sont remplis de vacanciers (des canoës multicolores tapissent la rivière). Ouf on a trouvé la porte de sortie (c’est un village avec une magnifique église). On a marqué 1050 points. La prochaine étape c’est l’aérodrome d’Alés. Avec Christian on est ravi, on connaît bien l’aérodrome d’Alés c’est là que nous avions loué pour le tour de France 2007, l’ULM le Savannah grâce à Gérard Maurel (pilote Calédonien). Gérard a construit plusieurs machines dans son hangar d’Ales (des canards) et une machine à Nakutakoin. On a emmené les picnics. Deux pilotes de Cholet Gilles et Laurent (qui vole sur Zéphir Rotax 80cv) déjeunent avec nous au son des cigales dans le maquis derrière l’aérodrome. Ces deux pilotes ont monté une boite sur l’aérodrome de Cholet Europilot, ils ont conçu un simulateur de vol pour ULM et avion qui n’a rien a envié aux simulateurs professionnels. Ces simulateurs permettent de réduire les temps de formation, de la compléter (possibilité de faire toute les configurations de vol possible) et de voler quand il fait mauvais ! Nous partons avec eux en formation vers la piste de RUOMS, piste en herbe au bord des gorges de l’Ardèche : on a le souffle coupé, on est sans voix ! Nous rejoignons le Zéphir par la droite et faisons des photos. C’est un plaisir immense pour un pilote de voler en patrouille. A Ruoms atterrissage se fait sans difficulté. L’aéroclub Ardéchois nous accueille chaleureusement après deux Perriers (la chaleur est intense 35°) on remonte dans notre Dynamic que nous avions poussé à l’ombre sous les arbres, l’hélice face à une barrière. On s’installe dans la machine, on met les harnais… et là fou rire de 5mn la machine n’a pas de marche arrière !! Il faut redescendre et remettre la machine dans le bon sens ! La chaleur a un peu réduit la taille de nos cerveaux ! On redécolle pour survoler la région des Cévennes et les parcs nationaux, c’est une région très aride, très sèche en été et très fraîche en hiver. On se pose sur une piste d’altitude magique à la Grande Combe (quelques planeurs sont en bout de piste). On termine les vols de la journée par les gorges du Tarn puis le survol du pont de Millau qui surplombe la ville de Millau. C’est un ouvrage de toute beauté, on dirait un instrument de musique composé de multiples harpes. Cela nous démange de passer sous le pont avec notre machine mais c’est interdit ! On rejoint le tour à Millau. Quelle journée mémorable, on a volé plus de 4h20 , consommé ? (la réponse est à demander aux CM2 de la classe maîtresse Sonia à Nouméa, Ecole Suzanne Rusier: sachant que notre machine consomme 17l par heure) et parcouru ? (sachant que la machine a volé à 210km/h de moyenne). Les membres de la base de Millau nous accueillent chaleureusement et son ravi de notre passage sur leur base, en effet les pouvoirs publics aimeraient fermer leur aérodrome !Nous découvrons avant de dîner un hélicoptère Italien classé ULM de 115 chevaux Rotax à turbine, à l’essence voiture, biplace, la machine n’est pas très belle mais n’a rien à envier au R22 au niveau performance et prix de reviens de l’heure, c’est un italien qui la pilote. Le repas du soir bien animé se fera avec l’équipe du Zéphir à l’hôtel car le semi remorque du traiteur qui nous suivaitt est en panne et n’a pu nous rejoindre à Millau. On se couche avec des images plein la tête, quelle chance de pouvoir survoler la France. Amis internautes bonsoir, élèves de CM2 à vos calculs.
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